Ce peintre du XVI-XVIIeme siècle d’origine crétoise  de son vrai nom DomenikosTheotocopoulos, s’établit puis mourut à Tolède  en Espagne, après un  bref passage en Italie.

Peintre de la Cour espagnole, de l’Eglise et de riches notables, il reste toutefois inclassable car son oeuvre ne s’intègre dans aucun style des grands courants espagnols de l’époque.

San juan Evangelista, 1610-1614

Ces peintures se caractérisent par une accentuation des lignes verticales,  un allongement des corps jusqu’à la distorsion et par des représentations de personnages fantasmagoriques dont Goya s’inspira.

Veronica, 1580

Considérant que rien au monde ne fût supérieur à sa peinture, il disait de Michel-Ange que c’était ‘un homme bon mais qui ne savait pas peindre’. Il apparaît et est considéré à son époque comme  un personnage étrange, excentrique et peut être même fou.
 
M. de La Noo
  1. Waloo

    El Greco…Cela me rappelle une visite du Museo del Prado à Madrid. Minos logeait à l’Hôtel Ritz à quelques pas du musée…

    Nous étions ensemble en face d’un tableau, non pas d’El Greco, dont nous approuvions sans réserve son auto-proclamation « d’artiste supérieur », mais de Goya, « La Maja Desnuda ». Et là, soudain, un évènement extraordinaire, grotesque, est survenu: Minos ne me voyait plus!

    La nudité majestueuse de La Maja lui semblait inappropriée à mon chaste regard, et l’une de ses personnalités (car Minos telle un diamant présente milles facettes), Marjolaine B. convaincue que j’étais son fils âgé d’une dizaine d’année (illusion à laquelle j’adhérais pleinement), a tenté de me couvrir les yeux de sa main (afin de soustraire cette nudité heureuse de sa beauté, à mon regard curieux) et au lieu de m’empêcher d’admirer le tableau, elle ne m’a plus vu…

    Elle a passé le reste de son après-midi à me rechercher à travers les allées du musée en me tenant par la main….

    Waloo.

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